Plasticienne pluridisciplinaire moscovite, photographe, critique d'art, de design et d’architecture, je vit et travaille en France (Occitanie) depuis 2010.
Je conçois des volumes et des reliefs subtils, inspirés par les sensations tactiles et visuelles de diverses matières organiques. Ces dernières années, je me suis concentrée sur l’observation des vibrations de la lumière sur les surfaces naturelles et les mouvements lors de la formation native de matières minérales ou organiques : sur les érosions littorales, sur l’écume, sur les surfaces tortueuses d’écorces, sur les jupes colorées de champignons lignicoles…
Le principal objectif de mes recherches artistiques est d’animer, de mettre en mouvement perceptible à l’œil la matière immobile et de retrouver l’équilibre sensuel entre la forme, la texture et le graphisme insolite du clair-obscur. Je travaille tissu, fil, laine, porcelaine, grès, bois carbonisé etc. et c’est en croisant des matières et des techniques diverses que j'invente des procédés originaux et innovants.
Une grande partie de ma pratique artistique est consacrée également à l'intégration harmonieuse et non-violente de créations contemporaines dans des paysages inaltérés ou aménagés.
«L’artiste compose, guide et se laisse guider en accompagnant de ses mains les matériaux et les textures. Elle ne force ni ne tord. Son désir de création allie ses connaissances sur les origines de l’humanité, sa culture de l’art contemporain, son goût pour la nature et la contemplation. Chaque sculpture a une histoire, une source d’inspiration particulière, des édifices religieux de Mésopotamie aux paysages et ambiances de silence… «pour toucher le sujet».
Ces séries reflètent une introspection féminine subtile, cette si belle façon d’être reliée au monde dans son infini, tout en restant attentive et émerveillée par les petits détails qui rendent la vie précieuse».
extrait d'un article de Colette LÉGER
«L'œuvre (Préexistence #1) de Katia Terpigoreva, c'est une œuvre exigeante, qui sait diriger le spectateur et qui sera activée lorsqu'elle se produira. Quand elle accepte sa sensualité».
critique d'art Antonio ORTEGA